✊ 76 ANS DE LA SÉCURITÉ SOCIALE 🚩
⚫️ Il y a 76 ans, le 4 octobre 1945, le gouvernement provisoire appliquait les décisions du Conseil national de la Résistance (CNR) et signait une ordonnance créant la Sécurité Sociale obligatoire pour tous les salariés.
Financée par les cotisations, la "Sécu" est distincte de "l'Etat" et est gérée paritairement par les syndicats de travailleurs (3/4 des sièges, élus par les assurés entre 1945-1962 et en 1983, désignés depuis) et les organismes patronaux (1/4 des sièges).
⚫️ L'ordonnance du 4 octobre précise : « L'organisation de la sécurité sociale assure dès à présent le service des prestations prévues par les législations concernant les assurances sociales, l'allocation aux vieux travailleurs salariés, les accidents du travail et maladies professionnelles et les allocations familiales et de salaire unique aux catégories de travailleurs protégés par chacune de ces législations dans le cadre des prescriptions fixées par celles-ci et sous réserve des dispositions de la présente ordonnance. »
De plus, cette ordonnance du 4 octobre prévoit la mise en place d’un réseau coordonné de caisses se substituant aux organismes préexistants, afin d’unifier les régimes de sécurité sociale. Toutefois, les professions agricoles conserveront un régime spécifique, tout comme les salariés des régimes spéciaux.
⚫️ A la tête d'un vaste élan populaire et appuyé par la classe ouvrière et la CGT, le ministre communiste du Travail chargé de la construction en pratique de cette Sécurité sociale, Ambroise Croizat (par ailleurs député PCF de la Seine et ancien secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie), explicitera l'objectif : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ».
76 ans plus tard, aujourd’hui comme hier, défendons nos conquis sociaux ! Face à la casse/pillage de la Sécu, ne restons pas les bras croisés ! Engageons la riposte générale du monde du travail !