Info usine Smart (suite …)
Au cours du mois de septembre, les médias nous ont copieusement abreuvé du référendum Smart et son prétendu résultat qui faisait croire que les salariés étaient prêts à revenir aux 39 heures.
Un mois après, qu’en est-il sérieusement ? Seuls quelques médias dont le canard enchainé dans son édition du 21 Octobre le relatent.
L’analyse du scrutin montre que les ouvriers se sont soit abstenus ou ont voté contre. Les cadres ont voté massivement pour mal conseillés ou informés par des organisationssyndicales complices.
Voilà comment la direction, certaines organisations syndicales complices et des médias qui appartiennent à de grands groupes industriels faisaient les gros titres en prétendant que 56 % de salariés avaient voté pour.
MENSONGE et manipulation de chiffres !
Que cachait le plan de la direction de Smart. Dans le projet d’accord soumis le lendemain du scrutin aux organisations syndicales, la direction propose de rester à 35 heures (et oui)assorties du paiement des heures supplémentaires. Donc si pas d’heure sup, pas d’argent en plus.
Les cadres se voient retirer 10 jours de RTT (alors toujours contents d’avoir voté pour ?).
Les ouvriers devraient travailler gratuitement 24 jours par an.
Conclusion : Il y a de la place dans une Smart, certains y retournent allégrement leur veste. Et maintenant certaines organisations syndicales qui tentent à grands coups de gesticulation de faire croire à leurs électeurs qu’ils découvrent tout cela.
La CGT a toujours été contre le travail gratuit et a dénoncé cette farce de référendum et l’utilisation qui en a été faite. Un peu d’histoire récente : Smart n’a rien inventé sur la prétendue fin des 35 heures.
Bosch Vénissieux avec la signature de quelques organisation syndicales complices l’avait déjà en fait 2004. Qu’en est-il 11 ans après ? Une usine qui ne cesse de mourir et enfin la direction qui décide d’une commission de ré-industrialisation à qui nous souhaitons enfin de déboucher sur un vrai projet industriel fiable. »