Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par CGT PAULSTRA

Mory Ducros : la justice invalide les licenciements

LE PSE MORY DUCROS INVALIDE PAR LE TRIBUNAL DE CERGY / UNE PREMIERE VICTOIRE POUR LA CGT ET POUR LES SALARIES LICENCIES.

Gonesse, le 11 juillet 2014,


Ce vendredi 11 juillet, le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise vient d'invalider
l'homologation de la Décision Unilatérale de Mory Ducros qui a conduit à plus de 2700
licenciements.

L'annulation de ce "PSE" conforte la position de la CGT qui depuis le premier jour
dénonce le caractère inique et illégal des périmètres et des critères de licenciement
décidés unilatéralement par l'employeur.

Cette victoire n'est qu'une première étape qui devrait permettre aux salariés licenciés
d'aller faire valoir leurs droits devant les conseils de prud'hommes et reconnaitre
l'injustice dont ils ont été victimes en réclamant un dédommagement à la hauteur de leur
préjudice.

La CGT, en refusant de signer le "PSE" Mory Ducros s'est opposé et à dénoncé le
scandale que représente la liquidation de Mory Ducros qui a permis à un employeur sans
scrupule de nettoyer les comptes catastrophiques de son entreprise et de licencier, aux
frais des AGS, les salariés dont il voulait se débarrasser.

Cette décision du Tribunal Administratif doit servir d'avertissement à tout les autres
patrons du même acabit qui auraient été tentés par ce type d'opération scandaleuse.

Même si aujourd'hui un recours en appel est toujours possible, il n'en demeure pas moins
que ces pratiques éhontées viennent d'être publiquement et officiellement condamnées
par la Justice ce qui va permettre aux salariés privés de leurs emplois d'aller réclamer de
substantielles indemnités auprès des conseils de Prud'hommes.

La CGT ne peut que se féliciter de cette première victoire et confirme que comme
toujours elle accompagnera les salariés qui s'engageront dans ces procédures.


LA CGT, UNE FORCE TOUJOURS A VOS COTES.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article